Faim à Paris #2 : Chez Naniwa Ya, un boui-boui à la japonaise

Suite de notre escape parisienne... Après avoir traversé la capitale matter des expos, on s'est posés dans une petite gargote à la japonaise, chez Naniwa Ya.
Petit ? il doit avoir une vingtaine de couvert à tout cas(s)er, les places au comptoir, les tables très collées-serrées qu'on se croirait quasiment dans une table d'hôte. La salle est "animée" par les clients ensardinés et les employés qui s'activent tel un essaim

Contrairement à midi, pas de menu le soir. Le tout est à la carte, mais raisonnable. Par ex : le bol simple de nouille udon au bouillon est à 5 euros. Le soir, on peut se permettre « les variations » de petits plats tels des tapas japonais (ex : les gyozas, les beignets de poulet, les takoyakis, les edanamé etc... Voir carte.) Si vous n'êtes pas trop tenté par les nouilles, la carte propose aussi les Donburi. Par contre, si vous vous attendiez à y trouver des sushi-brochettes, passez votre chemin. 

Au moment de prendre nos commandes, il y a eu tellement de bruit que la communication a été difficile. De plus, la personne avait un accent que mon cerveau a dû prendre son temps pour déchiffrer l'information. J'ai dû lui demander de m'excuser pour qu'elle puisse se répéter. Oups... Et d'après le décryptage de mon cerveau, l'eau se trouve près de l'entrée et de même que le thé, est à volonté. En effet, c'est bon à savoir.
         

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Alors, pour accompagner la bière fraîche, on a choisi une assiette de takoyaki, et une de gyoza.


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Les takoyaki, différents de chez Aki, moelleux avec le poulpe bien présent. Est-ce que 6 était assez ? J'aurai dû prendre une seconde assiette :)

Les gyoza, des ravioli au porc, croustillants et fondants, avec une dominante "aillée" (sans doute le nira). À déguster nature qu'avec la sauce soja.

Après coup, j'ai choisi des plats que je connaissais, j'aurai dû être plus aventurière... Je reviendrai !

            

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On a pas attendu longtemps pour la suite. Mon bol de Tanuki arrive. C'est un bol de nouille udon (ou soba, à choisir) aux gouttes de tempura, ciboule et kamaboko (cousin de surimi au poisson "goût poisson") à peine caouchouteux. Les nouilles sont juste un peu trop cuites à mon goût, les préférant « chewy » sous la dent.

Tanuki, c'est quoi ? La carte indique "avec beignet de farine". Il s'agit en fait de pâte à tempura frits puis ajoutés dans le bouillon. Oui, oui. Mais c'est quoi l'intérêt ? Ça perd son croustillant ? Certes, ça donne un goût rond et savoureux. Ce n'est pas gras du tout. 

            

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La commande de mon co-luncher, le NabeYaki. C'est une petit marmite de nouille udon (ou soba), tempura de crevette, émincés de poireau, morceaux de poulet, kamaboko et oeuf poché. Comment le déguster ? Il faut crever le jaune d'oeuf et le mélanger au bouillon. Qui le rend riche et plus gouteux.

        

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Après avoir bien dîner, on s'est pas demandé si le resto proposait des desserts... Heureusement, on avait plus faim...

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L'addition ! Parce que nous avions terminé et qu'il y a du monde au portillon, l'addition nous apparaît comme par magie sans avoir à le demander. Alors une bière, des takoyakis, des gyozas, bol d'udon aux flocons de tempura, marmite d'udon, cela fait 30,50 euros à deux !

                 

Autre avis ? Chez Létitia.         

                             

Naniwa Ya, 9 rue St-Anne, Métro Pyramide, Paris.

Midi/menu, Soir/à la carte.

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